Trichloramines : Le guide opérationnel pour protéger les usagers, sécuriser les équipes et améliorer la performance de votre équipement

Dans un centre aquatique couvert, la qualité de l’air au-dessus des plans d’eau est un déterminant majeur de santé, de sécurité et d’attractivité.

L’odeur « de chlore » bien connue n’est pas celle du chlore : c’est le plus souvent la trichloramine (NCl₃) — une chloramine volatile et irritante issue de la réaction entre le chlore et les composés azotés apportés par les baigneurs (urée, sueur, cosmétiques).

Mieux la maîtriser, c’est réduire les irritations oculaires et respiratoires, diminuer l’absentéisme, prévenir les fermetures, améliorer l’expérience usager… et la performance globale de l’équipement. INRS

1) La trichloramine, c’est quoi au juste ?

La trichloramine (NCl₃) est l’une des trois chloramines inorganiques (avec la mono- et la dichloramine). Grâce à sa forte volatilité, elle passe rapidement de l’eau à l’air, particulièrement dans les piscines couvertes et au ras du plan d’eau — la zone exacte où respirent usagers, maîtres-nageurs et éducateurs.

C’est elle qui donne l’odeur piquante « de piscine » et qui irrite les yeux et les voies respiratoires. Des campagnes historiques ont mesuré des moyennes autour de 0,24 mg/m³ dans des bassins « classiques » et 0,67 mg/m³ dans des bassins ludiques, avec des cas de symptômes respiratoires et d’asthme professionnel chez les personnels exposés.

Comment se forme-t-elle ? Par réaction du désinfectant chloré avec des précurseurs azotés (urée, acides aminés, ammonium…) issus de l’activité humaine. En pratique, tout ce qui augmente la charge organique (densité de baigneurs, non-respect de la douche savonnée, activités intenses, jeux d’eau) favorise la formation d’NCl₃. INRS

2) Effets sanitaires et enjeux RH

Les effets irritatifs (yeux rouges, rhinite, toux, voix enrouée) sont documentés et dose-dépendants. Chez les personnels (MNS, éducateurs, agents d’entretien), des asthmes professionnels et des rhinites peuvent être reconnus au titre des maladies professionnelles lorsque l’exposition est prolongée.

La prévention repose sur la réduction de l’exposition et l’organisation du travail (temps d’occupation au bord, roulements), en plus des actions techniques. INRS

Côté usagers, plusieurs études ont discuté le lien entre fréquentation précoce des piscines et asthme chez l’enfant ; la prudence commande de minimiser l’exposition par une bonne hygiène, une gestion fine des charges d’occupation et une qualité d’air intérieure maîtrisée. PMC

3) Références, recommandations et panorama européen

Il n’existe pas de limite unique harmonisée au niveau de l’Union européenne pour l’NCl₃ dans l’air des halls de piscines ; on s’appuie sur des valeurs guides d’organismes internationaux ou nationaux.

  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : 0,5 mg/m³ comme valeur guide provisoire pour la trichloramine dans l’air des piscines. Cette valeur est largement citée dans la littérature scientifique et technique.

  • France (ANSES) : repère 0,3 mg/m³ (valeur d’inconfort à ne pas dépasser) et recommandation d’un suivi régulierdes concentrations d’NCl₃ dans l’air depuis 2010 ; un avis révisé en 2019 réaffirme la surveillance et le seuil. Anses

  • Allemagne et Suisse : références 0,2 mg/m³ (stationnaire) ; Groupe nordique d’experts : recommandation jusqu’à 0,1 mg/m³ en mesure personnelle (et 0,2 mg/m³ en stationnaire).

À retenir pour un centre aquatique :

  • Cibler < 0,3 mg/m³ comme objectif d’exploitation en France (avec une alerte pratique dès 0,2–0,3 mg/m³ selon l’activité et le public).

  • Intégrer ces repères dans le plan de prévention et dans le contrat/plan de maintenance pour objectiver la performance de l’exploitant technique.

4) Mesurer pour piloter : ponctuel vs. continu

La devise est simple : on ne pilote bien que ce que l’on mesure. Deux approches complémentaires existent.

4.1 Mesures ponctuelles (campagnes)
  • TRIKLORAME V2 (développé par l’INRS, commercialisé par Syclope) permet une mesure simplifiée et ponctuelle de l’NCl₃, jusqu’aux VLEP 8 h à partir d’un seul prélèvement (utiles pour documenter l’exposition professionnelle). Outil robuste pour les campagnes périodiques, les vérifications post-actions et le suivi documentaire.

4.2 Mesure en continu (surveillance temps réel)
  • TRIKLO’Live (Syclope) mesure en continu la trichloramine dans l’air au point de prélèvement choisi (poste fixeou déplaçable). Atout clé : alerte en temps réel, corrélation avec la fréquentation, les consignes de traitement, les réglages de CTA et les phases d’animation ; permet des actions correctives immédiates et un retour d’expérience précieux.

Où mesurer ? Bord de bassin (zones d’animation, bassins ludiques, pataugeoires), zones de repos proches des plans d’eau, plages à forte agitation. Associer la mesure d’NCl₃ air avec les paramètres eau (chlore combiné, pH, potentiel redox, THM) et avec la charge d’occupation (tickets, comptages, créneaux clubs/scolaires).

5) Réduire la trichloramine : la « hiérarchie » des leviers

Pour une stratégie pérenne, il faut combiner des actions à la source, dans l’eau et dans l’air, tout en professionnalisant la mesure et la maintenance.

5.1 Réduire les précurseurs (à la source)
  • Douches savonnées obligatoires et contrôlées, rappelées en signalétique et par le personnel (effet direct sur la charge azotée).

  • Couches-natation adaptées pour les tout-petits ; restriction/encadrement des cosmétiques (huiles solaires, gels).

  • Gestion des pics (animations, aquasports, clubs) par une programmation fluide et un brassage d’air renforcé aux heures « chaudes ».
    Ces mesures « soft » sont souvent les plus rentables à court terme. INRS

5.2 Piloter le traitement d’eau (chimie + hydraulique)
  • Éviter la sur-chloration, maintenir le FAC (chlore libre actif) et le chlore combiné dans les plages recommandées ; en France, le chlore combiné ≤ 0,6 mg/L reste un repère clé d’exploitation.

  • pH finement contrôlé (fenêtre optimale du désinfectant), appoint d’eau neuve régulier, hydraulique efficace (temps de recirculation, points d’injection, zones mortes).

  • Filtration performante et bien entretenue (média, lavages, vitesses, pertes de charge) : c’est la « première barrière » contre la charge organique. Anses

5.3 Technologies de réduction des chloramines
  • UV moyenne pression : photolyse des chloramines ; bien dimensionnés et insérés dans une hydraulique maîtrisée, les réacteurs UV permettent des baisse sensibles de NCl₃. Attention toutefois à l’optimisation globale (débits, temps de contact, interactions avec d’autres SPD comme les THM).

  • Charbon actif (granulaire ou poudre) : utile pour capter une partie des précurseurs et SPD, avec des effets favorables simultanés sur chlore combiné, NCl₃ et THM, à condition d’un dimensionnement et d’une exploitation rigoureux (rinçages, régénération, pertes de charge).

  • Ozonation (en pré-oxydation) : peut contribuer à abaisser les chloramines ; à étudier au cas par cas (sécurité, antiozonants, compatibilités matériaux). Les retours d’expérience internationaux existent mais exigent un ingéniering précis.

5.4 Ventilation et qualité de l’air
  • Balayage d’air au ras du plan d’eau, avec reprises/extractions proches de la surface pour « décoller » la trichloramine (gaz très irritant qui s’accumule dans la zone respiratoire basse).

  • Renouvellement d’air adapté aux charges d’occupation et aux périodes d’animation ; viser une distribution homogène sans zones mortes.

  • Pilotage CTA synchronisé : plus de débit où et quand il faut, plutôt qu’un « tout ou rien » énergivore. Les fabricants et la littérature technique insistent sur l’importance de la ventilation ciblée pour maintenir l’NCl₃ sous les repères OMS/ANSES.

6) Mettre en place un Plan de Surveillance NCl₃ (pragmatique et actionnable)

6.1 Objectifs et seuils d’alerte
  • Objectif d’exploitation (France) : < 0,3 mg/m³ (ANSES). Alerte à partir de 0,2–0,3 mg/m³ en fonction de l’activité (pataugeoire, ludique, animations) ; actions correctives immédiates au-delà de 0,3 mg/m³.

  • Contexte international : OMS 0,5 mg/m³ (valeur guide), DE/CH 0,2 mg/m³, recommandation NEG 0,1 mg/m³(personnelle). Ces repères servent à calibrer votre exigence selon vos publics (jeunes enfants, scolaires, clubs, aquasports).

6.2 Dispositif de mesure
  • Ponctuel trimestriel (ou mensuel en période sensible) avec TRIKLORAME pour documenter la tendance, valider les actions et produire un dossier opposable (santé au travail, CSE, assurances). INRS

  • Continu avec TRIKLO’Live sur 1 à 3 points stratégiques (bassin ludique, plage animations, pataugeoire), avec remontée temps réel, journal d’alertes et export pour corréler avec fréquentation, consignes de chlore, CTA, incidents.

6.3 Indicateurs associés (à suivre conjointement)
  • Air : NCl₃ (instantané, moyenne 15 min/1 h), température, HR, renouvellement.

  • Eau : FAC, chlore combiné, pH, redox, THM (si possible), températures par bassin, turbidité.

  • Exploitation : fréquentation heure par heure, typologie d’activités, incidents hygiène/techniques, maintenance(lavages filtres, remplacement lampes UV, rinçages GAC).
    Ces corrélations facilitent l’identification des causes racines et l’optimisation du couple eau/air. INRS

6.4 Emplacements types
  • 1 capteur TRIKLO’Live à proximité du bassin ludique (agitation, jets, bulles).

  • 1 capteur déplaçable pour suivre les animations (aquabike/fitness).

  • 1 point référence dans une zone calme (bassin d’apprentissage).
    Valider par une campagne TRIKLORAME au démarrage puis après ajustements (CTA, UV, consignes).

7) Procédures d’action quand ça dépasse

Scénario type : vous observez 0,35–0,45 mg/m³ au bord du bassin ludique pendant l’aquabike du soir.

  1. Immédiat (0–24 h) :

    • Renforcer douches savonnées et rappels (agents + affichage).

    • Decranter la chloration si sur-dosée ; vérifier pH.

    • Accroître temporairement les débits CTA au ras du plan d’eau ; ouvrir/recalibrer les reprises en façade d’eau ; vérifier clapets.

    • Contrôler UV (puissance, encrassement, heures) et Charbon actif (pertes de charge, rinçages).

  2. Sous 7 jours :

    • Campagne ponctuelle TRIKLORAME (1–2 créneaux chargés + 1 créneau calme) pour confirmer la tendance.

    • Ajuster programmation des activités (début/fin hors pics, rotations), valider appoint d’eau et lavages filtres (rythme/qualité). INRS

  3. Sous 30 jours :

    • Revue croisée NCl₃-Air / Chlore combiné / THM / Fréquentation + rapport maintenance (UV, GAC, CTA).

    • Mettre à jour plan d’actions (seuils, consignes, check-lists) et formation des équipes. INRS

8) Maintenance : l’angle mort qui coûte cher

Beaucoup de dérives d’NCl₃ proviennent d’une maintenance approximative : lampes UV hors specs, média filtrant colmaté, cannes d’injection mal positionnées, clapets défectueux, volets CTA bloqués ou mal asservis, capteurs pH/ORP non étalonnés, etc.

À l’inverse, une maintenance P2/P3 exigeante et contrôlée (plan préventif, GMAO, preuves d’exécution, indicateurs de résultats) fait baisser durablement les chloramines et le coût global d’exploitation (moins d’arrêts, moins de plaintes, moins de correctif). Les indicateurs trichloramine air deviennent alors des KPI contractuelspour objectiver la performance du prestataire (ou de l’équipe interne). INRS

9) Focus solutions Syclope : TRIKLORAME & TRIKLO’Live

  • TRIKLORAME V2 : valise de mesure ponctuelle développée par l’INRS et diffusée par Syclope ; permet des campagnes simples, avec possibilité d’évaluer la VLEP 8 h et d’alimenter votre registre QVT/Santé-Travail. Idéal pour établir un état zéro et contrôler l’efficacité des actions.

  • TRIKLO’Live : mesure en continu au point de prélèvement (poste fixe ou déplaçable), alarme temps réel, fabrication française, annoncée en collaboration avec l’INRS. Le continu, c’est la clé du pilotage opérationnel(corrélations fréquentation / consignes / CTA, réaction immédiate, REX).

10) Feuille de route « 90 jours » pour votre centre aquatique

Semaine 1–2 : cadrage

  • Nommer un référent NCl₃ (technique) et un référent QVT (RH).

  • Lancer le diagnostic express : campagnes TRIKLORAME sur 2 semaines (3 créneaux représentatifs), état des lieux CTA/UV/filtration, check d’hygiène (douches, parcours usager). INRS

Semaine 3–4 : mesures rapides

  • Ajuster consignes FAC/pH et appoints d’eau, corriger points d’injection, nettoyer/recalibrer capteurs pH/ORP, dépoussiérer/expertiser UV et CTA (premier niveau).

  • Communication usagers (douche savonnée) + macro-programmation des pics. INRS

Mois 2 : instrumentation et réglages

  • Installer TRIKLO’Live sur 1–3 points, paramétrer alarmes, former l’équipe à la lecture temps réel.

  • Optimiser CTA (débits, reprises proches plan d’eau), affiner UV (puissance, maintenance), valider lavages filtres(rythme/qualité).

Mois 3 : boucle d’amélioration

  • Refaire une campagne TRIKLORAME pour valider les gains ; fixer les seuils internes (< 0,3 mg/m³ en routine, alerte 0,2–0,3 mg/m³).

  • Contractualiser : intégrer NCl₃-Air dans les KPI maintenance (P2/P3, DSP ou régie), organiser la revue trimestrielle croisant NCl₃/THM/Chlore combiné/Fréquentation. Anses

11) Questions fréquentes

« Nous sommes déjà sous 0,5 mg/m³ (OMS). Pourquoi viser 0,3 ? »
Parce que 0,3 mg/m³ est la référence française (ANSES) et qu’elle offre une marge de sécurité additionnelle pour les publics sensibles (jeunes enfants, personnels exposés). Plusieurs pays/instances vont plus bas (0,2 mg/m³ stationnaire ; 0,1 mg/m³ personnel).

« UV ou charbon actif ? »
Ce sont des leviers complémentaires. Les UV MP dégradent les chloramines ; le charbon actif limite les précurseurs et certains SPD (dont THM). L’efficacité réelle dépend du dimensionnement, de l’hydraulique et de la maintenance.

« Mesurer en continu, est-ce indispensable ? »
Ce n’est pas une obligation réglementaire universelle, mais c’est un accélérateur de performance : on voit quand et ça dérive, on agit tout de suite, on capitalise un REX exploitable (DSP, P2/P3, régie), on réduit le risque de dépassements répétés et de conflits sociaux (QVT). syclope.fr

« Et côté eau : le chlore combiné suffit-il à prédire l’NCl₃ ? »
Le chlore combiné est un bon indicateur d’alerte, mais pas une mesure d’NCl₃ air. Associer eau + air + exploitationreste la meilleure approche. Anses

12) Ce que l’audit de maintenance change concrètement

Un audit de maintenance mené par un expert du métier des piscines publiques permet de :

  • Vérifier la conformité et la qualité du plan préventif (P2/P3), de la GMAO et des preuves d’exécution.

  • Objectiver le dimensionnement et l’état des réacteurs UV, des médias filtrants, des points d’injection, des CTA(prises au ras des bassins, réglages, zones mortes).

  • Mettre en place un Plan de Surveillance NCl₃ (TRIKLORAME + TRIKLO’Live), des seuils et des procéduresclaires d’action.

  • Chiffrer le ROI : réduction des irritations, réclamations et arrêts techniques ; moins de correctif, meilleure efficience énergétique (CTA pilotée), image usagers améliorée.

  • AQUA PROXIMA accompagne les collectivités sur l’ensemble de ces volets, avec un regard indépendant et des livrables opérationnels pour sécuriser vos décisions.

13) Points clés à intégrer dans vos contrats (DSP, P2/P3, régie)

  • KPI Qualité d’air : moyenne NCl₃ < 0,3 mg/m³ (France), alerte 0,2–0,3 mg/m³, avec plan d’actions sous 7 jours et preuve de retour sous le seuil sous 30 jours. Anses

  • Instrumentation : campagne TRIKLORAME périodique + TRIKLO’Live sur zones critiques ; accès aux données pour le délégant.

  • Maintenance prouvée : UV (heures, encrassement), filtration (pertes de charge, lavages), CTA (débits, volets), capteurs (étalonnages).

  • Indicateurs eau : chlore libre/combiné, pH, THM ; corrélation obligatoire avec fréquentation.

  • Gouvernance : revue trimestrielle croisée QAI/Qeau/Exploitation ; clause d’amélioration continue.

14) Conclusion

La trichloramine n’est pas une fatalité. Avec un plan hygiène robuste, un pilotage fin de la chimie et de l’hydraulique, une ventilation ciblée au ras des plans d’eau et une surveillance intelligente (TRIKLORAME + TRIKLO’Live), il est réaliste de tenir < 0,3 mg/m³ en routine et d’offrir une expérience usager nettement améliorée, tout en réduisant vos risques RH et vos coûts de correctif.

Envie d’aller plus vite et plus loin ?

  1. Consultez le site AQUA PROXIMA pour découvrir nos approches intégrées « eau + air + exploitation » et nos retours d’expérience.

  2. Commandez un audit de maintenance : nous analysons vos installations (traitement d’eau, CTA, instrumentation), mettons en place un Plan de Surveillance NCl₃ adapté et outillons votre équipe pour des gains visibles dès 90 jours.

Références (sélection)

  • INRSTrichloramine dans les piscines et centres aquatiques (ED 6280, 2019). Irritations oculaires/cutanées/respiratoires ; prévention et mesures. INRS

  • ANSES – Avis et recommandations (2010, avis révisé 2019) : 0,3 mg/m³ recommandé et suivi régulier. Anses

  • OMS / littérature – Valeur guide 0,5 mg/m³ (trichloramine) largement reprise (Euro Chlor 2021/2023 ; revues scientifiques ; études épidémiologiques).

  • Données de terrain historiques – Moyennes 0,24 mg/m³ (publics) / 0,67 mg/m³ (ludiques) ; cas d’asthmes professionnels.

  • Panorama européen – Repères DE/CH 0,2 mg/m³ ; NEG jusqu’à 0,1 mg/m³ en personnel.

  • SyclopeTRIKLO’Live (continu) et TRIKLORAME V2 (ponctuel) ; principes, usages, collaboration avec l’INRS.